En arrivant devant la façade de la cathédrale de Reims, les visiteurs sont accueillis par celui qu’on n’appelle plus que « l’Ange au sourire ». Pourtant, des anges qui sourient, il y en a d’autres dans cette cathédrale que peuplent des centaines de statues ! Mais c’est celui-ci qui attire tous les regards. Il tourne sa tête vers nous, en un mouvement gracieux.
En arrivant devant la façade de la cathédrale de Reims, les visiteurs sont accueillis par celui qu’on n’appelle plus que « l’Ange au sourire ». Pourtant, des anges qui sourient, il y en a d’autres dans cette cathédrale que peuplent des centaines de statues ! Mais c’est celui-ci qui attire tous les regards. Il tourne sa tête vers nous, en un mouvement gracieux.
Lors de la Première Guerre mondiale, Reims, ville du sacre des rois de France, a été pilonnée pendant des mois. L’ange a été décapité par la chute d’une poutre en feu et sa tête a été cassée en une vingtaine de morceaux, bien soigneusement récupérés. Pour les Français, c’était leur pays et tout son patrimoine qui étaient touchés au travers de l’ange brisé. Huit ans après la fin du conflit, l’ange a pu récupérer sa tête. Il est maintenant symbole de la ville de Reims et de sa cathédrale, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.
Sophie Roubertie
Actuailes n° 95 – 6 février 2019
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