Afin de permettre aux enfants de ne pas commencer leur journée le ventre vide – et donc d’être plus concentrés le matin –, le gouvernement a décidé d’offrir un petit-déjeuner équilibré à 100 000 enfants dans les écoles les plus défavorisées.
Cette mesure est actuellement testée dans différentes régions et devrait être généralisée en septembre prochain. Elle s’inclut dans un plan pauvreté qui comprend également la cantine à un euro. Toutefois, cette décision nous interroge sur le rôle de l’école, qui est avant tout d’instruire, et sur celui des parents, qui est d’éduquer leurs enfants et de subvenir à leurs besoins de base, comme la nourriture. N’y a-t-il donc pas mélange des genres en remplaçant ainsi les parents ?
Julien Magne
Actuailes n° 99 – 1er mai 2019
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