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2 octobre 1851, naissance du maréchal Foch

2 octobre 1851, naissance du maréchal Foch

02-10-2019 à 00:33:41

Mon cher Armand,

De Pau où je contemple les Pyrénées tout juste enneigées, je t’écris cette petite lettre pour te parler d’un héros pyrénéen.

Ferdinand Foch est un général, maréchal de France et membre de l’Académie française. Polytechnicien, artilleur de formation et grand tacticien, il est resté dans les mémoires un des plus grands personnages de la Première Guerre mondiale, 
celui qui mena les Alliés à la Victoire.

« L’enfant de Tarbes » est né le 2 octobre 1851 ; son père était alors secrétaire général de la Préfecture. Il restera à Tarbes jusqu’à ses douze ans, fréquentant 
le lycée impérial. Comme toi, il a fait beaucoup de rentrées scolaires et il travaillait sérieusement. Il devient jeune officier en 1874 et choisit le 24e régiment d’artillerie de Tarbes. C’est sans doute à la vue des soldats à cheval dans les rues de sa ville qu’il s’est forgé son destin militaire. Au printemps 1918, pendant la dernière année du premier conflit mondial, il est nommé commandant en chef des forces alliées sur le front de l’Ouest.

Le 9 juillet 1918, le généralissime Foch consacre au Sacré-Cœur, en présence 
de ses officiers, les dix-neuf armées alliées placées sous ses ordres. 
Une plaque commémorative est apposée dans l’église du village de Bombon, 
en Seine-et-Marne. Il commence avec ses officiers une neuvaine qui se termine 
le 18 juillet suivant. Ce même jour débute l’offensive de la bataille de la Marne, 
qui donnera la victoire finale à la France et aux Alliés. 
Le maréchal attribuera ces victoires à l’intervention de la sainte Vierge.
 Il assistait à la messe et récitait son chapelet tous les jours.

Lors de la signature de l’armistice, dans l’intimité de la clairière de Rethondes, 
le maréchal Foch est le chef de la délégation alliée ; il est alors âgé de 67 ans. 
Il s’insurge publiquement contre le traité de Versailles : « On ne garde pas 
les Allemands en laisse pendant vingt ans », prévient-il. 
L’Histoire lui donnera tristement raison.

Peu avant la fin de la guerre, en août 1918, il est élevé à la dignité de maréchal 
de France puis, après la guerre, à celle de maréchal du Royaume-Uni (en 1919) 
et de Pologne (en 1923). « Nous avons hérité de sa fougue, de son optimisme 
et de sa foi », dira un membre de sa famille.

Et toi, sauras-tu le prendre en exemple pour toujours aller de l’avant 
et « maintenir coûte que coûte » ?

Je t’embrasse,

 

Tante Irène

 

 Actuailes n° 104 – 2 octobre 2019

 


2 octobre 1851 maréchal foch
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