La Ville sans vent Éléonore Devillepoix

Arka n’a que treize ans mais une détermination et un goût de l’aventure hors du commun. Juchée sur un piteux cheval têtu comme une bourrique, elle affronte le froid, la faim et domine sa peur. Elle essaie d’effacer les terribles souvenirs de l’incendie du domaine des Amazones où elle a été élevée. Chaque pas la rapproche des meurtriers, à la recherche de son père, l’un des mages, qu’elle n’a pas connu et dont elle ignore l’identité.

Pour accéder à l’étage le plus élevé d’Hyperborée, la ville sans vent, en chevauchant des tortues volantes, le prix à payer repose sur l’audace et la combativité. Arka ne maîtrise peut-être pas la syntaxe et l’orthographe mais, pour le reste, elle se fait vite remarquer !

Lastyanax, lui, a d’autres soucis et ambition. Le mage dont il est le disciple vient de mourir brutalement. Entrer à sa place au Conseil au service de la cité nécessite de maîtriser les pièges du pouvoir et d’en connaître les arcanes. Ces deux-là vont-ils réussir à conjuguer leurs pouvoirs magiques en dépit de leurs différences ?

Aventures, surprises nées de l’imagination fertile de l’auteur et de sa connaissance des jeux de pouvoir, relations humaines complexes permettent un vrai dépaysement aux lecteurs à partir de quatorze ans. Des lecteurs plus jeunes pourraient être découragés par quelques lenteurs.

À paraître en octobre 2020, le deuxième tome, La Fille de la Forêt, est déjà très attendu !

À partir de quatorze ans

juin 2020, 448 pages

Hachette, 18 euros

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Valérie d’Aubigny

Actuailes n° 119 – 16 septembre 2020