L’origine de ces initiatives est avant tout politique : en 1956, dans le contexte de la crise de Suez, de nombreux pays connaissent des pénuries de carburant et lancent donc des projets visant à économiser la précieuse essence. La deuxième moitié du XXe siècle connaît de plus l’apparition d’une préoccupation constante pour la raréfaction du pétrole et les conséquences de l’utilisation de cet hydrocarbure sur l’environnement. Les journées sans voiture se développent donc et, en France, c’est la ville de La Rochelle qui inaugure le concept, le 9 septembre 1997.
Une journée sans voiture est désormais fixée au niveau européen, dans le cadre d’une Semaine européenne de la mobilité. Elle a eu lieu cette année le 22 septembre.
Depuis 2017 à Paris, la « Journée sans voiture », qui s’est tenue cette année le 27 septembre, est étendue à toute la ville : pendant sept heures, de 11h à 18h, la ville se veut un lieu de détente, moins pollué, plus agréable et plus apaisé. Pour ce faire, des tarifs avantageux sont proposés pour les parkings et pour les transports en commun. Seuls les bus de la RATP et les véhicules de secours, exceptionnellement limités à 30 km/h, ont le droit de circuler, afin de faire redécouvrir leur ville aux habitants de la capitale.
Quitterie Murail
Actuailes n° 120 – 30 septembre 2020
Actuailes 2024 © Tous droits réservés. Conditions d'utilisation with & by Website-modern - Se connecter