Depuis les premiers Jeux olympiques, l’escrime est le sport qui a rapporté le plus de médailles à la France, avec un total de 118 médailles. Et c’est aussi l’un des rares sports où le français est la langue officielle au plan international.
Il existe trois épreuves différentes : le fleuret, l’épée et le sabre. Les armes, la surface valable et les règles de priorité diffèrent d’une épreuve à l’autre. Le sol en plaques conductrices s’appelle une piste et constitue la zone du match (ou de l’assaut). Le fleuret et l’épée sont des armes d’estoc (on touche avec la pointe de la lame), alors que le sabre est une arme de taille (c’est le tranchant qui compte).
Lors des prochains jeux de Tokyo, douze compétitions auront lieu : trois épreuves masculines et trois féminines individuelles ; trois épreuves masculines et trois féminines en équipe.
Qualifications
Pour être qualifié, il faut faire partie des quatre équipes les mieux placées au classement de la Fédération internationale d’escrime (FIE), ou de la mieux classée de sa zone (Afrique, Amérique, Asie-Océanie, Europe), à condition qu’elle compte parmi les seize meilleures équipes mondiales. Chaque équipe est composée de trois tireurs et d’un remplaçant.
Les trois tireurs principaux sont automatiquement qualifiés pour les épreuves individuelles. À eux s’ajoutent les tireurs de pays non qualifiés : les deux meilleurs escrimeurs au classement FIE en Asie-Océanie, les deux meilleurs en Europe, le meilleur tireur en Amérique et le meilleur en Afrique. Enfin, l’escrimeur vainqueur du tournoi de qualification olympique (TQO) de sa zone sera aussi de la partie. Le pays organisateur, quant à lui, peut compléter certaines compétitions en invitant trois athlètes aux J.O. d’escrime.
Et la France ?
La France sera représentée en équipe à l’épée et au fleuret masculins ainsi qu’au fleuret et au sabre féminins, les équipes de sabre masculin et d’épée féminine n’ayant pas obtenu leur qualification. Néanmoins, une épéiste et un sabreur français sont parvenus à obtenir le précieux sésame en individuel, sans avoir besoin d’attendre le très sélectif TQO.
Nous leur souhaitons une bonne compétition : « Honneur aux armes, respect au maître » !
Le fleuret et le sabre masculins sont armes olympiques dès les premiers Jeux d’Athènes en 1896.
L’épée masculine le devient en 1900. La première arme féminine est le fleuret ; elle intègre le programme olympique en 1924. En 1996, l’épée féminine et, en 2004, le sabre féminin deviennent à leur tour disciplines olympiques.
Éric Liechtenauer
Actuailes n°130 - 14 avril 2021
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