Dimanche dernier se sont tenues les élections législatives en Allemagne, visant à renouveler les 598 députés au Bundestag.
Ces élections, nommées Bundestagswahl, se tiennent tous les quatre ans en un seul tour – à la différence de la France où elles se déroulent tous les cinq ans et en deux tours avec une semaine d’intervalle.
Ce scrutin était suivi de très près par le monde entier car, pour la première fois, la chancelière Angela Merkel n’y était pas candidate à sa propre succession. En effet, elle a annoncé ne pas souhaiter briguer de cinquième mandat, créant un grand vide dans l’offre politique allemande.
Comme anticipé par les sondages, le résultat voit la défaite de son parti et un éparpillement des votes entre les quatre principales formations (socialistes, démocrates, libéraux et verts).
Il est probable que les Allemands devront attendre longtemps la formation d’un gouvernement, car ces partis vont tenter de négocier entre eux pour trouver un programme et une équipe commune.
L’absence de personnalité forte s’imposant naturellement pourrait entraîner une période d’instabilité gouvernementale risquant de le fragiliser sur la scène internationale. Angela Merkel n’a pas assuré sa succession.
Siegfried
Actuailes n°135 - 29 septembre 2021
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