À partir du 14 octobre 2021, certains automates ne vendront plus de carnets de tickets de métro. Il faudra désormais s’armer de son smartphone ou compter sur un pass électronique.
Né le 19 juillet 1900 avec l’inauguration de la première ligne du métropolitain (l’actuelle ligne 1), le ticket de métro bénéficie de couleurs et de tarifs distincts : rose pour les premières classes vendues 20 centimes ; crème pour les deuxièmes classes vendues 15 centimes ; vert pour les allers et retours vendus 20 centimes. Le ticket évolue au fil du temps et des lignes qui se construisent.
Les grandes dates des changements sont 1968, où les tourniquets remplacent les poinçonneurs ; puis 1975, où ces derniers sont supprimés et deviennent agents de station. « Ils avaient un rôle social important. Tout le monde les connaissait », précise Grégoire Thonnat. « Leur présence représentait une autorité qui contribuait à limiter la fraude », souligne aussi Yo Kaminagai.
Dans la bande magnétique marron, qui fait son apparition, sont encodées des informations : validité du ticket, date et/ou heure de passage. Elles sont modifiées quand l’usager glisse le ticket dans le tourniquet. La tarification de première classe est supprimée en 1991 pour le métro.
En mars 2022, plus aucun carnet de tickets ne sera vendu dans l’ensemble des stations de métro.
Actuailes n° 136 - 13 octobre 2021
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