L’avion de chasse français produit par Dassault connaît un nouveau succès à l’export, qualifié d’historique
par la ministre des Armées. Les Émirats arabes unis viennent en effet de commander quatre-vingts Rafale,
pour plus de 16 milliards d’euros.
Lancé il y a vingt-cinq ans, le Rafale a tout d’abord équipé l’armée française. Réputé pour être le meilleur avion du monde dès son lancement, il a toutefois fallu attendre 2015 pour que d’autres pays s’intéressent à cette pépite de technologie française. En effet, son prix d’achat semblait trop cher. Tout change quand le Rafale multiplie les interventions à l’étranger, où il s’illustre à chaque fois : Mali, Libye, Afghanistan. Il démontre alors tout son potentiel et les contrats commencent à affluer : Égypte, Inde, Qatar, Grèce et Croatie.
Le contrat avec les Émirats arabes unis n’est pas le fruit du hasard. Il s’inscrit dans les liens étroits que la France entretient avec cet émirat pétrolier très riche. Localisés dans une région où les conflits sont nombreux, les Émirats ont trouvé dans la France un allié militaire et politique. La France y dispose d’une base navale pour ses bateaux de guerre, d’une base aérienne et d’un régiment blindé équipé de chars Leclerc. Des exercices militaires sont organisés avec les troupes émiriennes, qui disposent de nombreux matériels français : chars Leclerc, véhicules d’infanterie ou d’artillerie. Des officiers émiriens sont également formés dans des écoles militaires françaises.
Actuailes n° 139 - 15 décembre 2021
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