Présidentielles 2022, les candidats socialistes

Faisons le point sur les candidats socialistes.

Christiane Taubira, garde des Sceaux et ministre de la Justice sous François Hollande, s’est déclarée candidate à la présidence de la République. Comme membre du Parti socialiste, elle fait donc concurrence à Anne Hidalgo (en photo ci-dessus), actuelle maire de Paris et également candidate. Or cette dernière n’avait qu’entre 3 et 5 % des intentions de vote avant l’annonce de cette candidature.

Pendant plusieurs semaines, Anne Hidalgo a appelé à une primaire de la Gauche et Christiane Taubira s’était dite prête à participer. À ce moment-là, elle ne souhaitait pas être une candidate supplémentaire pour la Gauche. Comme ni Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise, ni Yannick Jadot, candidat d’Europe-Écologie-Les Verts, ne veulent participer à cette primaire, elle n’aura probablement pas lieu.

Christiane Taubira a donc décidé de se présenter hors primaire à la présidentielle. Elle propose de nombreuses mesures économiques, comme un revenu mensuel de 800 € pour tous les étudiants. Cette proposition implique une dépense publique très importante, ce qui signifie à terme, soit une hausse des impôts, soit une augmentation de la dette de l’État, soit la diminution d’autres budgets déjà existants, comme celui de la justice, de la police ou de l’armée.

Le Parti socialiste à la peine dans les sondages

Anne Hidalgo a du mal à décoller dans les sondages. Ses résultats comme maire de Paris sont assez contestés. Certains l’accusent de mal gérer la capitale, avec des travaux trop fréquents et mal faits, un ramassage insuffisant des déchets, donc la prolifération des rats, des tags trop peu nettoyés. Ces éléments relèvent d’une négligence de la gestion de la ville, qui est du ressort de la mairie.

Les habitants se plaignent aussi des choix d’architecture ou d’aménagement de la ville, qui perd peu à peu du charme recherché par les touristes et les riverains. Seuls 3 à 5 % des Français pensaient voter pour Anne Hidalgo à la présidentielle. Au sein du Parti socialiste, Arnaud Montebourg, ancien ministre, se présentait également à la présidentielle. Il a essayé pendant quatre mois de communiquer autour de sa campagne, sans pour autant réussir à rassembler les Français. Il a donc retiré sa candidature mi-janvier.