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Dans les tribunes du 24 heures du Mans

Dans les tribunes du 24 heures du Mans

21-06-2022 à 19:05:37

Apres deux années bien moroses, le célèbre circuit automobile a retrouvé le sourire la semaine dernière, avec l’organisation de la fameuse course des 24 Heures du Mans.

Un circuit de plus de treize kilomètres, 250 000 spectateurs, des animations en pagaille, une démonstration d’hélicoptères, la Patrouille de France, des températures estivales et plus de soixante bolides, tout était réuni pour offrir un spectacle de haut niveau !

Quatre catégories de voitures disputent ces 24 Heures. D’abord la catégorie-reine des hypercars, avec cette année cinq participants (deux Toyota, une Alpine et deux Glickenhaus), puis les prototypes LMP2 qui sont réservés aux écuries privées (vingt-sept participants cette année) et, enfin, les deux catégories GTE (Grand Tourisme Endurance) – pro et amateur – qui ont respectivement engagé sept et vingt-trois voitures. C’est en catégorie GTE que l’on peut voir les Porsche, Ferrari, Corvette, Aston Martin !

15 h 50 – le directeur de course annonce l’allumage des moteurs. Les bolides, dans un bruit assourdissant, entament leur tour de chauffe, puis ralentissent au niveau des stands.

16 h – le drapeau tricolore s’abat, la course est lancée ! Dans un déchaînement de moteurs, les 
voitures se lancent à toute vitesse dans la chicane Dunlop puis enchaînent avec le virage du Tertre rouge qui conduit nos bolides vers la fameuse ligne droite des Hunaudières, prise à plus de 300 km/h. Vient ensuite le virage à angle droit de Mulsanne où les voitures rétrogradent à 60 km/h, puis le virage d’Arnage, et enfin les bolides repassent sur la ligne droite des stands ! Les plus rapides mettront un peu plus de trois minutes à boucler le tour de piste !

Les deux hypercars Toyota prennent rapidement la tête de la course et réussissent à la garder jusqu’au bout. Les autres concurrents sont vite distancés. La bataille fait rage dans le peloton avec de multiples dépassements et sorties de piste sans gravité chez les GTE et les LMP2. 

En fin d’après-midi, les spectateurs français sont un peu dépités : l’Alpine, objet de leurs espoirs, subit de nombreux problèmes techniques, qui l’obligent à rester immobilisée aux stands plusieurs minutes ! Elle pointe maintenant à la 28e place.

20 h – les spectateurs quittent peu à peu les tribunes pour aller se restaurer ; mais la course continue, rythmée par les arrêts aux stands pour faire le plein d’essence, changer pneus ou pilote (il y en a trois par voiture).

23 h – la nuit est là, les phares s’allument, la course change de dimension, les repères sur la piste ne sont plus les mêmes – attention aux accidents !

2 h – si les spectateurs partent prendre un peu de repos, la course continue, la fatigue commence à se faire sentir chez les pilotes et pour les bolides ! La nuit va être longue.

Quand le soleil se lève, le bruit est aussi assourdissant et la nuit n’a pas chamboulé le classement, les Toyota sont en tête de la course ! À 10 h 30, la messe est célébrée en plein air par l’évêque du Mans !

15 h 50 – il ne reste plus que dix minutes, les positions sont maintenant figées, le directeur de course agite le drapeau à damier… Toyota exulte, elle remporte pour la cinquième fois consécutive la plus grande course d’endurance au monde ! 

Les spectateurs quittent les tribunes avec des souvenirs plein la tête et la ferme envie de revenir l’année prochaine fêter les cent ans des 24 Heures du Mans. 

François de Neuville

Actuailes n°149 - 22 juin 2022


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