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Et pourtant il roule !

Et pourtant il roule !

12-10-2022 à 07:09:00

Le vélo est redevenu populaire. Motorisé ou non, il est vu par certains comme l’antidote miracle aux centres-villes pollués ou au manque d’activité physique…

Savez-vous comment fonctionne un vélo ? Pourquoi nous permet-il de nous mouvoir plus vite qu’à pied ? Et pourquoi est-il si facile de rester debout sur nos deux jambessansse déplacer, mais si compliqué de rester assis sans tomber sur un vélo arrêté ?

Plus vite à vélo

Quand nous marchons, une partie de nos efforts n’est pas utilisée pour avancer : nos hanches bougent pour faciliter le mouvement, nosjambesse plient et se déplient, etc. Par ailleurs, nos pieds sont au contact du sol sur une surface plus importante que la zone d’appui des roues d’un vélo, ce qui crée plus de frottement et donc de la perte. Sur un vélo, le mouvement des jambesse résume à l’actionnement des pédales pour avancer, car le vélo s’occupe de nous garder audessus du sol. Ensuite, c’est l’utilisation d’un dérailleur sur la roue arrière qui permet d’atteindre de plus grandes vitesses ou de monter des côtes. Imaginons un vélo avec seulement deux vitesses. Si le plus grand pignon fait la même taille que le plateau, un tour de pédale fait faire un tour à la roue arrière, ce qui est parfait pour démarrer ou gravir un col. En revanche, si le plus petit pignon est deux fois plus petit que le plateau, un tour de pédale fait faire deux tours à la roue. C’est ce qui permet d’allersi vite surterrain plat ou en descente !

Une question d’équilibre

Pourquoi un vélo est-il plus stable lorsqu’il avance que quand il est arrêté ? Quand nous roulons, si nous nous penchons un peu sur le côté, le guidon va légèrement tourner dans la direction vers laquelle nous nous penchons. Cela est dû à la position de la fourche, un peu en retrait du point d’appui de la roue sur le sol. Nous subissons alors une accélération qui nous pousse vers l’extérieur du virage, de la même manière que nous nous retrouvons plaqués contre une portière de voiture quand elle prend un virage un peu serré. Cette accélération nous redresse presque magiquement dès que nous penchons d’un côté ou de l’autre, à condition d’aller assez vite. Elle n’existe pas quand nous sommes à l’arrêt, ce qui explique qu’il soit si compliqué de se tenir debout sur un vélo à l’arrêt.

C’est le même phénomène qui permet aux motos de course de prendre des virages en étant quasiment couchés sur la route, sans pour autant tomber à chaque fois ! 

Malo du Bretoux

Actuailes n°151 - 12 octobre 2022


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