Naufrage en Thaïlande
Cette vieille corvette devait participer aux festivités du centenaire de la mort du prince-amiral fondateur de la marine. Mais la mer était mauvaise dans le golfe du Siam en cette nuit du 20 décembre. En avarie électrique, donc désemparé, le « navire de sa majesté thaïlandaise » (en anglais : Her Thai Majesty’s Ship) Sukhothai a essuyé des vagues de trois à quatre mètres de haut. Le navire de guerre a chaviré avant de couler à une trentaine de kilomètres au large des côtes. Circonstance aggravante : il n’y avait pas assez de gilets de sauvetage pour tout l’équipage. Sur les 105 marins, 76 ont pu être secourus, 29 sont morts ou portés disparus. Plusieurs bateaux ont connu le même sort cette nuit-là, compliquant encore le travail dessecours.
Comment décrire ce qui a été vécu ? On se reportera avec curiosité vers les grands classiques des romans de mer de la marine à vapeur : Lord Jim (Joseph Conrad), Remorques (Roger Vercel) ou Survivants prodigieux (Paul Chack).
Le savais-tu ?
Le SOS a été adopté comme signal de détresse international en 1906, parce qu’il est facilement transmissible et identifiable en radiocommunications. Ce n’est qu’a posteriori qu’on a donné à ces trois lettres une signification mnémotechnique : Save Our Souls, Save Our Ship, Send Out Succour
Emmanuel
Actuailes n°155 - 11 janvier 2023
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