Appelé TGV M, le train du futur poursuit actuellement ses essais en République tchèque.
Le futur bolide de la SNCF devrait faire son apparition sur nos lignes fin 2024. Plus grand et plus économe en énergie, il roulera comme ses prédécesseurs à 320 km/h. Pour le moment, il réalise des tests 8 heures par jour, six jours sur sept, afin d’être homologué.
Plus économe
Grâce à un nez allongé, et donc plus aérodynamique, le TGV M pourra transporter 20 % de voyageurs en plus, tout en consommant 20 % d’électricité en moins. Avec 9 voitures au lieu de 8, il transportera jusqu’à 740 personnes. Son confort est amélioré : accès, lumière, bar, wifi... Le M de son nom souligne sa modularité. En effet, on peut facilement le reconfigurer : des voitures de première classe peuvent rapidement passer à la seconde classe, et, dans un wagon, il est possible d’enlever des sièges pour augmenter l’espace bagages ou vélos.
Ce TGV est fabriqué en France par la société Alstom. Sa production concernera 4 000 employés dans 10 sites différents, de Tarbes à Belfort. La SNCF en a commandé 115 rames, pour un coût total de 3,5 milliards d’euros. Elle devrait en recevoir 12 par an, les livraisons s’étalant jusqu'en 2032.
Avec ce nouveau TGV, la SNCF souhaite conserver ses avantages face à la concurrence : trains à grande vitesse d’autres sociétés, bus du type FlixBus, co-voiturage ou encore avion. Les voyageurs seront les grands gagnants de cette compétition, avec des tarifs en baisse et des prestations en hausse.
Julien Magne
Actuailes n°159 - 15 mars 2023
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