Les négociations discrètes entre la grande distribution (Auchan, Carrefour, Leclerc…) et ses fournisseurs ont pris fin. Elles ont un impact important pour chacun, car elles influent directement sur ce que nous aurons dans nos assiettes ou sur nos tartines. Si le prix du Nutella augmente de 30 %, vos parents en achèteront sûrement moins.
Les fournisseurs voulaient répercuter la hausse du coût des matières premières (blé, orge…) et de l’énergie, entre 15 et 25 %. Or les supermarchés ne peuvent vendre trop cher, pour ne pas perdre des clients (les salaires augmentant moins que l’inflation, le pouvoir d’achat des Français baisse). Mais ils souhaitent maintenir leurs marges (leurs bénéfices) ou a minima ne pas perdre d’argent.
Pour finir, un accord a été conclu pour une hausse d’environ 10 %, outre 15 % l’an dernier. Les produits les plus touchés : papier toilette, viande, charcuterie, pâtes ou encore beurre et œufs. En 18 mois, le prix des courses aura donc monté de 25 % !
Julien Magne
Actuailes n°159 - 15 mars 2023
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