The Longe Ranger

Une résolution pour 2014 : regarder les films en version originale. Si ce n’est pas déjà une bonne habitude il faut vite la prendre car certains films sont tellement mal doublés qu’ils ne sont pas regardables ! C’est le cas de The Lone Ranger : impossible de le voir en Français, c’est mièvre et niais à souhait alors qu’en Anglais c’est une aventure originale et pleine d’humour à ne pas manquer ! 

Inspiré d’un personnage de fiction américain apparu dans les années 1930 et toujours populaire depuis, le film réalisé* et produit* par Gore Verbinski (Pirates of the Caribbean, Rango) raconte l’histoire d’un Texas Ranger, John Reid, plus juriste que policier, chargé de lutter contre la corruption et d’arrêter les hors la loi qui semaient la terreur autour d’eux. Laissé pour mort  il devient « the lone ranger », le justicier solitaire, juché sur son cheval blanc comme Lucky Luke et aidé d’un Amérindien mutique comme Zorro (Tonto). Armie Hammer (Mirror, Mirror) incarne ce héros franc, courageux, idéaliste un peu candide mais offrant une nouvelle fraicheur à ce genre de personnage souvent trop sûrs d’eux et suffisants. Johnny Depp (Pirates of the Caribbean) est parfait dans  rôle de Tonto : mage plein de sagesse autant que de folie ! Aucun des deux personnages ne se prend au sérieux, un peu comme dans les westerns spaghetti*. 

C’est rythmé et drôle, c’est à voir...en Anglais !

Réalisateur : parfois auteur il détermine les aspects visuels d’un film, participe à toutes les étapes (choix des comédiens (casting), repérages, tournage, montage et promotion) 

Producteur : c’est la personne ou la société qui prend l’initiative et la responsabilité financière de la réalisation. Il engage les premiers frais, cherche d’autres investisseurs si nécessaire. A ces deux pares il faut ajouter le distributeur qui achète les droits d’un film pour une durée et un territoire déterminés. Il choisit les films et les programme. Pour mémoire Crisada n’a pas été distribué en France... 

Western spaghetti : le genre du western a été revisité par le réalisateur italien Sergio Leone dans les années 1960. L’appellation péjorative a gagné ses lettres de noblesse avec des films devenus classiques comme La trilogie du dollar.

Actuailes n°11 - 15 janvier 2014