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Saint Georges et le dragon –Paolo Uccello (1397 – 1475)

28-05-2024 à 11:55:05

Dans ce tableau allégorique, le peintre italien nous présente le combat du le bien contre le mal, le chevalier – figurant le bien – étant vainqueur du dragon. 

Quelle est l’histoire de saint Georges et du dragon ? 

D’après la tradition, au IIIe siècle, un dragon sévit dans la cité de Silène en Libye, exigeant qu’on lui remette chaque jour une jeune fille ou un garçon tiré au sort. Le jour même où la fille du roi est choisie, Georges, officier de l’armée romaine, arrive dans la ville. Aidé par le Christ, Georges combat le dragon et le transperce de sa lance. La princesse est délivrée, le dragon la suit comme un chien fidèle jusqu’à la cité. Les habitants de Silène reçoivent le baptême. 

 

Ce que nous montre l’artiste 

Le dragon se soumet à saint Georges, tandis que la princesse tient la bête terrifiante en laisse. Derrière eux, la grotte prend des contours stylisés et révèle une source. 

À cheval, le saint porte une armure. Sa longue lance transperce la tête d’un dragon déployant des ailes décorées d’anneaux de couleur. 

Un tourbillon de nuages noirs et blancs semble suivre le cavalier, figurant le combat du bien contre le mal qu’il est en train de mener.  

Le cheval blanc représente son courage et ses qualités, le dragon tenu en laisse est le symbole du mal. Dans la princesse, on peut voir à la fois l’évocation de l’Église, que Georges défend, et celle du bien. La grotte est ce lieu sombre où se réfugie le mal.  

 

Une composition ordonnée 

Les personnages sont vêtus de superbes tenues portées à la Renaissance, bien éloignées de celles de l’Antiquité romaine; cette adaptation à la mode du temps est fréquente chez les artistes. Elle montre combien les histoires peuvent être de tous les temps.  

La représentation est élégante. Vue de profil, la princesse tient en laisse le monstre, et reste pourtant calme ! Sa robe, soulevée en un geste gracieux, laisse apparaître de fines poulaines. 

La composition suit une perspective stricte: le combat est placé au premier plan, les grottes et les nuages au second, les montagnes et le paysage dans le lointain. Tout est ordonné, pour que les spectateurs comprennent sans difficulté l’histoire racontée par le tableau.  

 

 


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