Le Rallye Dakar : une course automobile au cœur des déserts saoudiens

Le Rallye Dakar offre aux passionnés de sport automobile un spectacle inégalé. Du 3 au 17 janvier en Arabie saoudite, la 47e édition réunit les meilleurs pilotes du monde et des amateurs déterminés à braver les dunes, les canyons et les terrains rocailleux du Moyen-Orient. 

L’histoire du Rallye Dakar débute en 1977. Thierry Sabine, pilote de moto, se perd dans le désert de Libye au cours du rallye Abidjan-Nice. Sauvé des sables in extremis, il rentre en France subjugué par les paysages et se promet de faire partager cette découverte. Il imagine alors un parcours partant de Paris pour s’achever à Dakar. C’est la naissance de la course Paris-Dakar qui sera nommée ensuite le Dakar même si, désormais, la course peut avoir lieu un peu partout dans le monde!  

Cinq catégories de véhicules sont représentées: motos, autos, quads, camions, et, plus récemment, les «side by side» (petits véhicules tout-terrain).  

Des défis à relever 

Le Rallye Dakar, ce n’est pas juste une course de rapidité. C’est aussi une épreuve d’endurance. Les pilotes doivent: 

• s’orienter dans le désert: ils utilisent des GPS et des cartes pour ne pas se perdre; 

• réparer leurs véhicules: parfois, une roue casse ou le moteur tombe en panne. Heureusement, les pilotes sont souvent des mécaniciens experts; 

• résister à la fatigue: les pilotes conduisent pendant des heures, parfois sans beaucoup dormir. C’est très fatigant ! 

Avec plus de 8 000 km à parcourir en 12 étapes lors de cette édition 2025, les 580 concurrents sont soumis à des conditions extrêmes. Les étapes comptent la traversé de déserts comme le Rub al-Khali, connu pour ses dunes infinies et sa chaleur écrasante, ainsi que des régions plus techniques avec des passages montagnards abrupts. 

Pour la première fois, le Dakar inclut à mi-parcours une étape marathon sur deux jours dans des conditions de navigation extrêmes, sans assistance mécanique. Cette innovation a pour but de tester les limites des compétiteurs, exigeant, non seulement des compétences de conduite exceptionnelles, mais aussi une endurance physique et mentale. 

L’abandon du champion français  

L’édition 2025, encore en cours, aura connu le triste abandon du champion du monde français Sébastien Loeb. Après un accident, sa voiture a fait de nombreux tonneaux – soit des roulades – dans le sable, ce qui l’a endommagée. Il n’a pas été autorisé par les organisateurs à reprendre la course pour raison de sécurité. Il s’agit de son troisième abandon en neuf participations. 

 Il est déjà parvenu à grimper plusieurs fois sur le podium, finissant 3ième en 2024 et 2ième en 2023, mais il veut coûte que coûte remporter cette course mythique. Il lui faudra donc attendre encore un an pour espérer soulever le fameux trophée en bronze! 

Sophie Foliot

Actuailes n°185 - 15 janvier 2025