Après l’attaque au gaz sarin qui a touché le village syrien de Khan Chaykhun, le 4 avril, les États-Unis ont lancé cinquante-neuf missiles Tomahawks sur la base syrienne de Chayrat, suspectée de détenir des armes chimiques. Cette frappe américaine, ponctuelle, avait pour but de dissuader Damas de réutiliser ce type d’arme.
Certes, la responsabilité de l’armée syrienne dans l’attaque chimique semble avérée. Pour autant, l’implication directe de la présidence syrienne serait surprenante. En effet, le contexte opérationnel et diplomatique se dessinait en faveur du président syrien. Il paraît contradictoire qu’il ait pris le risque d’une décision de nature à se mettre à dos l’ensemble de la communauté internationale alors que celle-ci devenait plus flexible au sujet de son devenir.
Actuailes n° 68 – 26 avril 2017
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