L’arrivée du président sud-africain Jacob Zuma à la cérémonie des 106 ans du parti au pouvoir, l’African National Congress (ANC), samedi 13 janvier dernier, a provoqué un concert de huées parmi les sympathisants et élus. Lui qui était président du parti depuis 2007 a dû céder la place à son vice-président Cyril Ramaphosa fin décembre.
Une succession de scandales de corruption vient entacher la fin de règne du président Zuma, fragilisant significativement la situation de quasi-monopole que l’ANC occupe dans la vie politique sud-africaine depuis 1994. Le nouveau président du parti, Cyril Ramaphosa, a ironisé lors du discours d’entrée de la cérémonie : « Cette année, nous avons commencé à l’heure. C’est un signal clair que les choses sont en train de changer ! »
Sacha Balbari
Actuailes n° 79 – 17 janvier 2018
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