« Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner ? » (Mark Spitz, nageur américain).
Très populaire en Angleterre, en Australie ou en Nouvelle-Zélande, le rugby à XIII est pourtant largement méconnu en France. Cette semaine, je vous propose de découvrir cette discipline.
Ce sport est né en 1895 dans le nord de l’Angleterre d’une scission entre les clubs de rugby à XV du Nord, composés de joueurs issus de milieux populaires, et ceux du Sud, marqués par un élitisme social.
La ligue française de rugby à XIII a été créée en 1934. À l’époque, ce sport connaît un large engouement dans notre pays, alors même que le rugby à XV connaissait de profondes difficultés.
Après la Deuxième Guerre mondiale et l’occupation allemande, le rugby à XIII connaît un nouveau succès jusqu’au début des années 1980, puis décline en raison de la concurrence du rugby à XV.
Possédant de nombreux points communs avec son cousin à XV (temps de jeu, passes vers l’arrière, plaquages, essais...), il se distingue par des règles qui lui sont propres. Outre le nombre de joueurs, par exemple, un joueur plaqué peut conserver le ballon en effectuant un « tenu » (consistant à glisser le ballon sous le talon pour le talonner au joueur placé derrière – cf. photographie ci-dessous). Autres particularités: les dégagements directs en touche sont interdits, tout comme les mêlées spontanées (ruck) ou les groupés pénétrants (maul).
Aujourd'hui, malgré quelques succès depuis le début des années 2000 (une équipe française, les Dragons Catalans, participe au championnat européen de la Super League), le rugby à XIII reste essentiellement implanté dans le sud de la France. La fédération française de rugby à XIII compte environ 45 000 licenciés, possède un championnat spécifique, et l’équipe de France participe aux compétitions internationales (cf. photographie ci-dessous).
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