Chaque dernier lundi du mois de mai, l’Amérique honore ses soldats morts au combat.
Une vieille tradition
Le Memorial Day, également appelé « Fête du souvenir », a cent cinquante ans cette année. Il date de la fin de la guerre de Sécession, qui vit s’affronter le nord et le sud des États-Unis et fit plus de cinq cent mille victimes. Il était alors de coutume de fleurir les tombes des soldats au début du mois de mai. Il y a cinquante ans, la date a été fixée au dernier lundi du mois de mai, donnant ainsi aux Américains un week-end de trois jours. D’ailleurs, des anciens combattants souhaitent revenir aux dates d’origine. En effet, ils pensent que ce week-end de trois jours détourne les gens des cimetières, car ils en profitent pour faire autre chose : aller à la plage, organiser des pique-niques... Dans l’esprit américain, le Memorial Day signifie le début de l’été.
De multiples cérémonies
Ce jour-là, le drapeau est mis en berne. Le président se rend au cimetière d’Arlington, dans la banlieue de Washington. Plus de 290 000 militaires de toutes les guerres y sont enterrés. Les Américains se rendent également dans des cimetières militaires pour fleurir les tombes des soldats ou aux monuments aux morts. Des défilés sont organisés dans tout le pays.
Et même en France
Le Memorial Day est également célébré dans notre pays, où les soldats américains furent nombreux à mourir durant la Première et la Seconde Guerre mondiale. Cette année marque le centenaire de l’engagement des États-Unis aux côtés des Alliés durant la Première Guerre. C’est la raison pour laquelle une grande cérémonie était organisée dimanche 27 mai dans l’Aisne, au Bois Belleau, où reposent 2289 Américains. D’autres cérémonies ont été organisées sur les plages du Débarquement, dans les Vosges ou encore à Draguignan.
Julien Magne
Actuailes n° 86 – 30 mai 2018
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