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The Ocean Cleanup : à l’assaut du septième continent

The Ocean Cleanup : à l’assaut du septième continent

12-12-2017 à 19:22:10

C’est bien connu : la jeunesse a plein d’idées ! Cet adage est particulièrement vrai pour un jeune Néerlandais de 23 ans : Boyan Slat.

 

En effet, c’est en 2013 qu’à peine âgé de 20 ans il s’est lancé le défi gigantesque de nettoyer les océans des tonnes de détritus plastiques qui les polluent. Pour cette initiative, il vient d’être sacré Néerlandais de l’année.

 

Un continent de détritus à la dérive

La pollution n’est pas seulement terrestre ou atmosphérique. Les mers et océans du globe sont aussi le théâtre d’une pollution massive. Cette dernière peut toucher les eaux et leur qualité et, par conséquent, contaminer la faune et la flore marines avec une incidence sur leur reproduction et leur pérennité.

Mais c’est aussi et surtout l’amoncèlement de détritus à la surface des océans qui devient préoccupant. Il est estimé que les milliards de déchets de plastique flottant sur l’océan et qui se sont concentrés sous l’effet du courant dans le Pacifique entre Hawaï et la Californie représentent une surface grande comme six fois la France. Ces déchets sont tout petits – moins de cinq millimètres de diamètre – et s’entassent sur une épaisseur de trente mètres formant une espèce de soupe de plastique.

 

Les principaux amas de détritus dans les océans (source https://www.theoceancleanup.com)

 

Un défi ambitieux mais réaliste

C’est en faisant de la plongée sous-marine en Grèce que Boyan Slat a pris conscience de l’étendue de cette pollution et qu’il lui est venu cette idée de récupérer ces détritus.

Il a ainsi réfléchi à un système de barrages flottants de plusieurs kilomètres qui, en dérivant avec les courants, piègeraient le plastique sur et sous la surface. Jugé particulièrement inspirant, le jeune Néerlandais, qui a créé une fondation pour promouvoir son projet, commence à intéresser les organisations internationales et les gouvernements et reçoit plusieurs centaines de milliers de dollars pour en soutenir le développement. Testé en mer du Nord, ce prototype est en passe d’être expérimenté à plus grande échelle. Le système de flotteurs en U de deux kilomètres de long piègera les matières plastiques sur trois mètres de profondeur et le butin ainsi collecté sera ensuite acheminé vers des stations d’évacuation.

 

Karl-Wilhem von Lüneth

 

   Actuailes n° 78 – 13 décembre 2017

 


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